mardi 27 mars 2012

Neuroscience, éthique et secret défense

D'après Michael N. Tennison, Jonathan D. Moreno, Neuroscience, Ethics, and National Security: The State of the Art, PLoS Biology, 2012; [DOI:10.1371/journal.pbio.1001289]


Selon des recherches menées par la Wake Forest University et l'Université de Pennsylvanie, les armées et services secrets utilisent aujourd'hui un ensemble de technologies de neurosciences dont l'utilisation soulève de nombreux problèmes éthiques.
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Par exemple les interfaces cerveau-ordinateur qui ont déjà été utilisées dans des expériences de pilotage de robot par des singes, peuvent permettre de contrôler des armements à distance, sans présence sur le champ de bataille.

D'autre part les chercheurs suggèrent que les technologies permettant d'influencer le système nerveux, telle la stimulation magnétique trans-crânienne, peuvent permettre d'augmenter ou diminuer la performance des soldats sur le terrain.

Les technologies de "lecture de pensée", pourraient être plus performantes que les technologies traditionnelles de détecteur de mensonge, et ceci lève des questions concernant la protection de la vie privée ainsi que la fiabilité de ce type de technologies.